La Commun·e à la rue

N.B. Ce texte date du 21 octobre. Nous le conservons ici afin de montrer les différentes formes prises par la Commun·e depuis son expulsion. La situation a bien évolué depuis et nous vous invitons à découvrir la suite ici.

Depuis le 12 octobre, le portail d’entrée est fermé et gardé par des vigiles. Le matériel de travail ainsi que les effets personnels de nombreuses personnes qui utilisaient le lieu et l’habitaient sont toujours à l’intérieur.

Cette expulsion n’a pas tué la Commun·e. Bien au contraire. Les solidarités qui se sont construites petit à petit dans le squat de la Commun·e continuent de s’exprimer dans la rue et touchent aujourd’hui encore plus d’habitant·es du quartier ou d’ami·es de passage.

Nous occupons désormais la rue de la Commune. Cette occupation est nécessaire pour protéger nos affaires, accélérer la recherche d’une solution pour que les lieux rouvrent leurs portes aux habitant·es du quartier et continuer à faire du quartier un lieu de vie, d’échanges et d’entraide, au contraire des cités dortoirs que nous promettent les promoteurs.

Actuellement, une présence quotidienne est assurée durant la journée. Des boissons et des repas chauds sont servis matin, midi et soir grâce au soutien de nos ami·es et aux reliquats de notre société de surproduction. Nous distribuons gratuitement des bananes et des sourires à toute personne passant dans la rue. Un point info journalier a lieu aux environs de 18h30.

Nous tentons de maintenir les activités déjà prévues, si c’est possible. Nous accueillons avec plaisir toutes les nouvelles propositions, en particulier les performances d’art de rue, la musique (pas trop fort ni trop tard, pour ne pas déranger les voisin·es) et toutes les activités créatives.

N’hésitez pas à passer pour faire vivre la Commun·e !