
Poésie en soutien à la Commun·e

Qu’est-ce qu’elle était longue la journée d’aujourd’hui quand les frères de la commune étaient expulsés de leur logement… nous gardons des très bonnes relations qui sont partis sur une bonne base à savoir la fraternité… leur présence à nos côtés durant tout ces mois passés est une dette que nous devons rendre un jour… mais que pouvons-nous faire dans un pays qui ne nous appartient pas??? Que de leur assisté et leur soutenir en se tenant debout à leur côté !!!
Nous gardons tous des beaux souvenir dans cette espace appelé LA COMMUNE on s’en souviendra toujours !!! Oui on s’en souviendra de tout ces coins de l’entrée en allants dans la grande salle entourée tout au tour par les chaises et les fauteuils, les couleurs sur les murs et les dessins, la nouvelle cuisine et son décor, le jardin et son climat exceptionnel et le goût de son Resein dont on a couté les fruits, les ateliers qui y sont, la salle de couture… qui s’en souviendra pas?? Qui en a pas un coin d’un beau souvenir ??? Mais il y’a toujours un espoir quelque part, car c’est nous LA COMMUNE oui c’est à nous de la faire vivre où que nous soyons ensemble main dans la main, le fait de continuer à la faire vivre c’est ce qui compte…
Vive la fraternité vive LA COMMUNE quelques soient les conditions…
Hier matin, je n’ai pas lu. Je lis souvent le matin, au réveil, sur la terrasse du café des alytes. La lumière du matin donne un grain cinématographoque à la cour de la Commun.e. La grue de Bati-Nantes qui surplombe le décor devient même à ces heures là un élément esthétique hyper fort.
Hier matin je n’ai pas lu. Ces moments de lecture du matin sont un peu comme une petite prolongation de l’état de veille, à mis chemin entre le sommeil et l’éveil, entre mes rêves de la nuit et la réalité de la journée que je vais vivre.Hier matin, je n’ai pas lu. Hier matin, comme chaque matin, avant de dé- valler l’escalier metallique en colimaçon, je me suis arrêté sur le palier et j’ai regardé le quartier, le chantier, les grues, le Lidl, les jardins, la cime du cypré, le bestiaire carnavalesque qui a envahit les toits de la Commun.e, la cour et je me délectais par avance du bonus onirique qu’allait m’offrir la lecture. J’allais poursuivre Le cri de peuple, de Vautrin.Hier matin, je n’ai pas lu.
Hier matin, en m’élançant dans la journée, du haut de l’escalier métallique en colimaçon, j’ai entendu le bruit des bottes. Le bruit des bottes sur les pavés de la cour. Sur les pavés colorés de la Commun.e.Hier matin, je n’ai pas lu. Hier matin, j’ai entendu le bruit des bottes. Plus de rêve éveillé, plus de soleil, plus de grain cinématographique, plus de poésie, plus rien. Rien que le bruit des bottes. Rien que le bruit des bottes qui m’a poursuivi toute la journée. Rien que le bruit des bottes. Aujourd’hui j’ai lu. J’ai lu le Cri du peuple. Pas celui de Vautrin. J’ai lu le sms de Colline. Et d’autres sms. J’ai lu Caro dans Ouest-France. Oui, j’ai lu Caro dans Ouest France! Enfin j’ai lu. J’ai lu le communiqué rédigé par 3 Communard.es aujourd’hui. Et enfin, à nouveau j’ai entendu. J’ai entendu le bruit de nos rires, de nos joies, et le bruit de nos silences. Là où souvent se cache l’intelligence. Et puis j’ai vu nos rêves à l’abri dans une caravane bleue, se hisser sur la façades de la Commun.e, j’ai vu une cuisine roulante remonter à bras de Communard.es la rue Alsace Lorraine et venir nourrir la tribut. Une incroyable tribut du bébé à la mémé, une palette de toutes les couleurs de la vie, tous voisin.es d’un territoire infini. Une tribut de pauvres riches s’offrant le luxe communal en république universelle.Ce soir, le bruit des bottes a disparu.
Ce soir, j’ai recommencé à rêver. Demain matin, je vais lire.
Vive la Commun.e!
ON s’aime la zone
On est allé rendre visite à nos ami-e-s du jardin partagé de la Coutelière à Couëron vendredi soir 23 octobre pour nous rencontrer, manger, sourire, chanter, raconter au coin d’un feu de bois.
Là aussi, une menace d’expulsion est en cours sur une partie des terres qu’une cinquantaine d’ami-e-s cultivent ensemble depuis une vingtaine d’année. À venir, un grand week-end pour se retrouver nombreux-se-s sur ce joli bout de terre essentiel à défendre.
On t’attend tous les mercredis à La Commune
de 14h à 18h pour créer masques, déguisements…
et tous ce qu’il faut pour préparer le Carnaval de Pont Rousseau 2021.
Si tu veux ramener du matériel (peinture, carton, récup’…), n’hésite pas!
à mercredi prochain 😉
Salut à toutes et à tous,
C’est déjà maintenant ! Après cette semaine mouvementée, nous vivons un moment charnière de notre expérience collective pour le quartier. Retrouvons-nous jeudi 22 octobre à partir de 18h30 pour raconter, rêver et écrire ensemble notre histoire, présente et à venir, dans notre quartier.
Préparons le rendez-vous sollicité auprès du Maire par l’ensemble des usag·ères et habitant·es de Rezé et d’ailleurs, par l’association Vivre autour de Lamour-Les Forges, par l’association Jardins Lamour-Les Forges et par le collectif de la Commun·e.