Le teaser du documentaire de Laure vient de sortir !

La Commun·e a l’immense plaisir de vous présenter le teaser du documentaire que Laure réalise depuis plusieurs mois en filmant les bons moments partagés ensemble, comme les passages difficiles. On y apprend que la Commun·e, c’est vraiment trop top, que nos envies de jardin datent d’il y a fort longtemps et qu’on est vachement photogéniques.

N’hésitez pas à diffuser largement ! Vivement le long-métrage et merci Laure pour ce formidable travail <3

 

Témoignage de Léa

Pas facile cette mise en mouvement. Coucher sur des pixels ses impressions et ressentis m’est
vertigineux. Ce sentiment que parler de soi est tabou. J’ai peur de paraître trop et d’être jugée alors
même que je me rends compte qu’il n’y a qu’à écouter si on en a envie.
C’est ce que je me permets de faire avec la Commune. Un espace, des habitant.e.s, des voisin.e.s,
permettant l’expression de soi possible.
Accepter de prendre de la place, c’est ce que m’insuffle ce lieu.
Ça a commencé par une affiche A4 sur la vitre du bar annonçant le carnaval, puis une autre
annonçant une soirée, les murs ont commencé à se colorer, les grilles à s’ouvrir, la végétation à
apparaître, la musique à en émaner, les costumes à défiler. Des corps en mouvement. Des corps avec
des histoires. Des oreilles pour les écouter. Des regards pour les sublimer.
Jusqu’alors je ne me sentais pas faire partie d’une ville ou bien encore d’un quartier. Je ne voyais pas
d’intérêt à cela et trouvais cela même dangereux de s’approprier un territoire. Mais je crois que je
me trompais tout simplement de mot. La propriété marquée au fer rouge dans ma tête comme seule
et unique mode de vie…
Avec la Commune, j’ai commencé à me dire que c’était agréable qu’existe un squat en plein centre
de Rezé, puis à me dire, comme il n’était pas qu’un logement, que je pouvais profiter de des espaces
et des spectacles. Un jour je me suis surprise à me dire j’habite ici, à Rezé, dans ce quartier, je le sens
et cela me procure de la joie.
Faire partie d’un territoire, vivre ici, c’est ce qui résonne à chaque fois que je passe à la Commune et
que j’ai appris à travers elle.
A l’heure où les journées sont réglées depuis notre enfance comme du papier à musique, les
voitures, les avions et le blob béton ne cessent de croître mais où de la « démocratie » participative
et les consultations citoyennes sont à l’honneur dans tous les programmes politiques pour être au
plus proche de SES citoyens et de leurs besoins, je ris.
Je ris rouge mais je ris. Et puis je pense à la Commune. Que ferait-elle face à ces incohérences?
Elle se mettrait en mouvement. Et maintenant j’en fais partie.
Léa

L’association Vivre autour de Lamour-Les Forges crée son blog

L’association Vivre autour de Lamour-Les Forges vient de se doter d’un site web. Cette association rassemble des riverain·es de Pont-Rousseau qui se sentent concerné·es par la vie de leur quartier et souhaitent avoir leur mot à dire dans son évolution.

Elle a notamment mis en évidence les problèmes d’eaux souterraines liés à la bétonisation autour de l’îlot Lamour-Les Forges. Elle participe aussi à la vie du quartier et aux différentes initiatives collectives de ses habitant·es.

Report d’un an des travaux au Carnet

Les travaux d’aménagement préparant l’extension du grand port Nantes-Saint-Nazaire sur la rive sud de l’estuaire de la Loire sont repoussés d’un an. Ce délai va permettre de renforcer la lutte et de continuer à s’organiser pour lutter contre toutes les bétonisations imposées de part et d’autre de la Loire.

Merci aux zadistes du Carnet qui ont permis de mettre sur la place publique un projet destructeur et imposé dont le vernis écologique ne trompe plus grand monde ! On vous souhaite un bon confinement sur l’estuaire ! <3

Soutien à Sully du Village du peuple, victime d’acharnement policier et judiciaire

Le jeudi 15 octobre, au milieu d’une longue série d’expulsions précédant la trêve hivernale, les forces de l’ordre s’en sont pris au Village du peuple de Donges. Ce lieu de solidarités, cœur d’une lutte écologique contre un projet de zone industrielle a été cerné par plus de 300 gendarmes accompagnés d’un hélicoptère, de drones et d’engins de chantier. Une façon pour le ministre de l’intérieur de montrer les muscles face aux nombreuses luttes écologistes et anticapitalistes de l’ouest de la France.

Les autorités ne se sont pas contentées de raser une grange magnifique et des habitations qui abritaient de nombreuses initiatives d’entraide permettant à des personnes de se loger, se vêtir et se nourrir. Elles s’en sont aussi pris à notre camarade Sully, qui a été la cible d’un acharnement policier alors qu’il se tenait pacifiquement sur une barrière.

En plus de ces violences, il subit depuis l’expulsion un acharnement judiciaire avec une inculpation pour rébellion et un placement en détention jusqu’à son jugement prévu le 26 novembre. Une cagnotte permet de le soutenir et d’améliorer les conditions de sa détention.

Soutien à tou·tes les militant·es écologistes incarcéré·es ! Vive le Village du peuple !