Chronique judiciaire et … Carnaval !

Salut à toustes !

Après notre convocation au tribunal par la ville de Rezé le 12 janvier 2023 pour obtenir notre expulsion, la justice a rendu une décision : vous la trouverez ici.

 

En résumé, le juge nous reconvoque le 16 février car  il “convient de rouvrir les débats”. En effet, il reconnaît que “l’association et la commune poursuivent des buts d’intérêt commun au service de la population locale, si bien qu’une médiation devrait pouvoir être envisagée […] sous l’égide d’un tiers”.

 

Cette proposition de médiation va dans le sens de notre démarche depuis l’ouverture du lieu. Nous avons créé une association et fait plusieurs propositions à la mairie discuter.

Merci pour votre présence le jour J, vos témoignages par écrit et votre soutien au quotidien !

Rendez-vous le 16 pour la suite du feuilleton !

 

Nous continuons nos activités et nos pratiques solidaires. En ce moment, des discussions ont lieu dans le quartier pour organiser des récupérations et redistributions d’invendus.

 

Et surtout, le carnaval sauvage de Pont-Rousseau approche à grands pas ! Il aura lieu le 11 mars. Si vous avez raté les éditions précédentes, une présentation du carnaval est disponible ici.

La maison de quartier de la Bien Commun·e s’associe aux autres collectifs de Pont-Rousseau et organisera des ateliers pour la fabrication de chars, de masques, de costumes et de belles choses en tout genre. Ce sera tous les mercredis et samedis à partir de 14h au 17 rue de la Commune de 1871.

 

Les chars sont fabriqués en récup’, donc tous les dons de matériaux, d’engins à roue ou roulettes, de tissu, de peinture, de trucs et de bidules seront appréciés !

 

Les propositions d’animations pendant le cortège ou de performance scéniques ou musicales sont aussi les bienvenues !

 

Si vous voulez vous impliquer dans le carnaval, n’hésitez pas à passer un mercredi ou un samedi.

Pour plus d’informations, contactez le collectif carnaval à l’adresse suivante : contactcarnaval@riseup.net

 

A plus dans le navibus,

 

Soutien aux oublié·es de l’orangeraie et à tout·es les expulsé·es

Salut à tou·tes,

L’Autre cantine et l’intercollectif Personne à la rue organisent un nouveau rassemblement ce vendredi à 12h pour réclamer le rétablissement du courant au squat de l’orangeraie, où vivent actuellement près de 200 personnes, dans le noir et le froid. Le rassemblement aura lieu devant la mairie de Nantes qui a refusé d’apporter des solutions jusqu’à présent.

En ces temps de grand froid, les personnes vivant à la rue ou en squat sont particulièrement vulnérables. La trêve hivernale ne concernant pas les squats, des expulsions ont lieu malgré les températures négatives. Le 17 décembre, les mineur·es isolé·es, femmes seules et exilé·es occupant le Refuge à Angers ont été expulsé·es de manière illégale par une soixantaine de policiers. Le 21 décembre, c’est l’évacuation du squat de Moquechien par la mairie de Nantes et la police municipale qui a laissé des personnes sur le carreau. Il y a une semaine, c’était l’expulsion de Géronimo à Saint-Nazaire, qui laissait à la rue 10 personnes qui ont ensuite été évacuées du campement d’urgence où elles s’étaient réfugiées. Hier encore, les squatteur·euses du Petit Cambodge qui luttaient contre la gentrification dans le douzième arrondissement parisien ont été expulsé·es.
En ce moment même et à proximité de chez nous, la menace pèse sur la Grande ourse à Angers, qui abrite plus de 40 personnes et soutient de nombreuses pratiques solidaires, comme des distributions de nourriture, un garage et une auto-école autogérées et sur la maison du peuple de Nantes.
Enfin, partout en France, les évacuations quotidiennes de campements de personnes exilées, avec destruction de tentes et de couvertures continuent, malgré le froid et l’état d’urgence sanitaire, rendant toujours plus nécessaire l’occupation de bâtiments vides.
Ci-dessous le communiqué de l’Autre cantine
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Bonjour à toutes et tous !
???????? Mardi matin, un de nos bénévoles était invité sur télénantes pour annoncer la marche pour les oubliés.es de l’état d’urgence (liens ci-dessous).
???????? A la suite à cette marche, une délégation de l’inter-collectif « personne à la rue » à été reçue par la ville, qui nous a annoncé que les solutions de remise en électricité de l’orangeraie n’étaient pas possibles (ils venaient soit disant de le découvrir et n’avaient pas écouté nos alertes à ce propos (cocasse hein ?)
???? Qu’attendent les pouvoirs publics ? Un nouveau drame ? Que des personnes prennent le risque de réquisitionner des lieux vacants à leur place ? « gèrent  » pour eux ce qui est de leur ressort ?
???????? Nous appelons donc à un nouveau rassemblement ce vendredi à 12h00 devant la mairie où une réponse est censée nous être donnée. Nous comptons sur vous nombreuses et nombreux ???? pour exprimer l’attente des Nantaises et des Nantais pour la mise en oeuvre d’une véritable politique municipale de solidarité et d’accompagnement des plus précaires ✊????✊✊????
Une marche pour les exilés de l’Orangerie
Image : Rini

Le teaser du documentaire de Laure vient de sortir !

La Commun·e a l’immense plaisir de vous présenter le teaser du documentaire que Laure réalise depuis plusieurs mois en filmant les bons moments partagés ensemble, comme les passages difficiles. On y apprend que la Commun·e, c’est vraiment trop top, que nos envies de jardin datent d’il y a fort longtemps et qu’on est vachement photogéniques.

N’hésitez pas à diffuser largement ! Vivement le long-métrage et merci Laure pour ce formidable travail <3

 

Soutien à Sully du Village du peuple, victime d’acharnement policier et judiciaire

Le jeudi 15 octobre, au milieu d’une longue série d’expulsions précédant la trêve hivernale, les forces de l’ordre s’en sont pris au Village du peuple de Donges. Ce lieu de solidarités, cœur d’une lutte écologique contre un projet de zone industrielle a été cerné par plus de 300 gendarmes accompagnés d’un hélicoptère, de drones et d’engins de chantier. Une façon pour le ministre de l’intérieur de montrer les muscles face aux nombreuses luttes écologistes et anticapitalistes de l’ouest de la France.

Les autorités ne se sont pas contentées de raser une grange magnifique et des habitations qui abritaient de nombreuses initiatives d’entraide permettant à des personnes de se loger, se vêtir et se nourrir. Elles s’en sont aussi pris à notre camarade Sully, qui a été la cible d’un acharnement policier alors qu’il se tenait pacifiquement sur une barrière.

En plus de ces violences, il subit depuis l’expulsion un acharnement judiciaire avec une inculpation pour rébellion et un placement en détention jusqu’à son jugement prévu le 26 novembre. Une cagnotte permet de le soutenir et d’améliorer les conditions de sa détention.

Soutien à tou·tes les militant·es écologistes incarcéré·es ! Vive le Village du peuple !