Ça se passe près de chez vous

Salut à tou·tes,

Voici quelques nouvelles de la Commun·e et plus généralement de nos ami·es ici et là.

Carnaval

Les travaux au 24 ne sont pas prévus avant le début du mois d’avril, ce qui nous laisse le temps de préparer le carnaval sauvage de Pont-Rousseau qui se tiendra le 20 mars. Des ateliers ont lieu tous les mercredis et samedis pour préparer masques, chars, costumes et décorations.
Ludo est en train de finaliser des pantins qui seront visibles samedi dans la vitrine du bar le progrès (38, Rue La Nouë Bras de Fer), dans le cadre de l’action du collectif « Réveiller les vivants » (plus d’informations ci-dessous).
Le carnaval est bien entendu ouverte à toutes celles et ceux qui souhaiteraient y apporter leurs talents ou leur motivation. Nous sommes notamment à la recherche de performances artistiques et musicales. Vous pouvez participer à nos réunions le mardi soir à partir de 18h au 24 avenue Jean Jaurès pour faire des propositions.
Nous vous informons aussi que nous disposons de quelques espaces en intérieur et en extérieur qui peuvent être mis à disposition pour des activités musicales ou artistiques. Venez nous rencontrer pour discuter des modalités !

Collectes

Nous continuons de collecter des dons pour la zone de gratuité, notamment de vêtements, chaussures et couvertures. Nous cherchons aussi de la matière pour préparer le carnaval : tapis en mousse, carton, journaux, tissu, etc.

Nous organisons des récupérations d’invendus au marché de Pont-Rousseau les vendredis à partir de 12h30, suivies de préparation et mise en conserve des produits récupérés. Nous avons besoin de bocaux et pots de confiture pour ces ateliers.

Art en vitrine

Le collectif Réveiller les vivants, en collaboration avec le réseau Culture Bar-bars, organise une journée d’occupation des vitrines le samedi 20 février de 10 à 17h. Des artistes proposeront des spectacles dans les cafés vidés par les restrictions sanitaires. En parallèle, des équipes de garçons de café sillonneront le centre-ville pour attirer l’attention des passants et informer sur cette action. Une réunion d’organisation est prévue le vendredi 19 février à 10h30 aux nefs. Plus d’informations sur ces événements dans les plaquettes en bas de cet article.

Enjeux et luttes écologiques

Les zadistes du Carnet, qui luttent contre le projet d’extension du grand port de Nantes-Saint-Nazaire sont menacé·es d’expulsion suite à des décisions de justice. Ce projet prévoit la bétonisation et l’industrialisation de 110 hectares, sur un terrain inondable abritant des zones humides et de nombreuses espèces protégées. Vous trouverez plus d’informations sur la façon de soutenir les occupant·es sur le site de la Zad.
Toujours sur le thème de l’écologie :
l’ONG Splann ! lance un appel aux dons pour financer un média d’investigation sur les thématiques de l’environnement, de l’agriculture et de la pollution industrielle en Bretagne. Plus d’informations sur leur site internet.
Nous avons aussi reçu des nouvelles de nos ami·es du jardin collectif de la Coutelière à Couëron, dans lequel chacun·e cultive pour tout le monde, donne le temps qu’il/elle peut et prend ce qu’il/elle veut. Les terrains risquent aujourd’hui d’être vendus à un agriculteur industriel. Vous êtes invité·es à y passer le samedi 20 février à partir de 14h30 pour découvrir les lieux et apporter votre soutien. Le jardin est situé sur le chemin de la Coutelière, à la limite entre Couëron et Saint-Herblain. Plus d’informations dans le communiqué en bas de cet article.

Soutien à la Maison du peuple

La Maison du peuple de Nantes est toujours menacée d’expulsion, malgré les négociations avec la mairie de Nantes et le diocèse, propriétaire des lieux. Ce squat est l’un des derniers dans le centre-ville de Nantes et accueille des personnes en situation de précarités, mais aussi la BASE, un groupement d’associations et des collectifs en lutte pour l’écologie et la justice sociale. La Maison accueille aussi de nombreux·ses artistes et activités de quartier. Vous pouvez découvrir la MDP et les activités de la BASE les dimanches après-midi au 2 rue Louis Préaubert.

Réflexions collectives autour du quartier

À notre échelle, nous continuons de nous poser des questions sur l’Îlot Lamour-Les Forges, son histoire, sa diversité et son devenir. Le squat de la Commun·e, le Jardin de la butte aux orties, les associations et collectifs du quartier tissent un réseau de connexions entre habitant·es du quartier, architectes, géographes, écologues, curieux·ses et ami·es de passage. La carte du quartier attend encore quelques contributions avant sa finalisation.
Au fil des rencontres, des idées émergents pour inventer ensemble de nouvelles façons d’habiter dans un quartier clairsemé de bâtiments vides et de chantiers de construction, transformé par la spéculation immobilière et la gentrification. Nous dialoguons avec les personnes qui passent à propos de l’écologie, du droit à la fête et à des instants partagés, de la solidarité envers toutes et tous et de l’accueil des exilé·es.